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En 2012 sur 20 MINUTES
Publiée le mardi 11 juin

Le STREET ART s'invite dans les salons

Lorsqu'il est venu pousser la porte de la maison Aguttes l'an dernier, Monsieur S ne caressait pas encore le rêve de vivre de son art. Le jeune homme passionné de street art était venu par hasard avec ses pochoirs, demandant aux organisateurs si lui aussi pouvait réaliser quelques graffs devant l'entrée de l'établissement. Quelques coups de bombes plus tard, sa toile a tapé dans l'œil des spécialistes qui lui ont offert une place dans la salle des ventes et le droit d'être à nouveau exposé cette année.

Cet article a été réalisé dans le cadre de la première édition du festival Graff-ik'Art.

Un public génération 70
Lundi prochain, 266 lots seront vendus aux enchères pour la deuxième année consécutive, confirmant l'engouement du public pour ce type d'art. « C'est un mouvement qui est frais. Il n'y a rien eu de vraiment nouveau récemment, explique David Benhamou, de la société Maquis Art, co-organisatrice de la vente. L'esthétisme est très inspiré de la BD et de la publicité. Les gens adhèrent car ils ont ces images dans la rétine toute la journée. Ils ont l'impression de les avoir vus et revus ». « La génération qui achète ce type d'œuvres est âgée d'une quarantaine d'années. Ils ont grandi avec ça, poursuit Jean-Marie Sarrau, organisateur de la vente. On retrouve dans les toiles des personnages de comics ou de dessins animés, comme Batman, Popeye ou encore la Panthère Rose. Et cette génération née dans les années 70 préfère avoir chez elle un tableau d'Hulk plutôt qu'un paysage du XIXe siècle. Ça ne leur rappelle rien ». Selon les organisateurs, 90 % des acheteurs l'an passé, des « jeunes cadres dynamiques » n'avaient jamais mis les pieds dans la salle de vente auparavant. Et ne sont jamais revenus ensuite. « Il y a également ceux qui n'ont plus les moyens d'acheter de l'Art contemporain dont les prix moyens s'élèvent à 30 ou 40 000 €, analyse David Benhamou. Le street art c'est 1 000 € ».

Une quinzaine pour découvrir le graff sous toutes ses formes

En organisant pour la première fois un festival international entièrement dédié aux graffitis et au street art, la FEDEVO, fédération du hip-hop et des cultures urbaines de la région lyonnaise a souhaité avant tout « permettre aux non-initiés de découvrir les branches de l'art graphique sous toutes ses facettes ». Différents événements vont se succéder pendant 15 jours dans l'agglomération. Jusqu'à lundi prochain, les curieux peuvent se rendre à la salle des ventes Aguttes aux Brotteaux (6e) pour découvrir une partie des lots qui seront mis aux enchères le soir même à 19 h. La veille, dimanche 23 septembre, les artistes investiront la place Louis-Pradel (1er) lors d'un marché du street art, ponctué de démonstrations de danse hip-hop tout au long de l'après-midi. Enfin le dimanche d'après, le 30 septembre, plus d'une vingtaine de participants sont attendus à Vaulx-en-Velin, dans le quartier de la Soie. Leur mission : laisser cours à leur imagination et se confronter à coups de graffs sur les murs de l'ancienne usine Tase.C.G.

 

Source: 20 minutes

Année: 2012

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