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Avec le festival Zone interdite, le hip-hop va faire du bruit

Samedi et dimanche, avec Zone interdite, graffeurs, rappeurs et breakeurs vaudais vont laisser leurs traces aux Echarmeaux. 105 artistes participent à la fête. 

Avant la disparition annoncée des bâtiments du Mont-Cindre et du Mont-Gerbier, les têtes d'affiche du hip-hop vaudais donnent rendez-vous aux habitants pour une fête qui laissera des traces. "Même sur des ruines, on peut faire du beau" explique Ruddy Moradel, président de la Fedevo. Avec Kikino, Lilou et quelques autres, ils ont décidé de donner un dernier feu d'artifice pour permettre aux gens d'ici de faire encore une fois la fête: "Une belle fête comme on les aime dans le mouvement hip-hop, un énorme adieu qui permet de tourner cette page, parce qu'on va garder tout ça au chaud dans sa mémoire".

Entraide, respect, refus des ségrégations...

Pionniers du hip-hop, ils ont su réunir 105 artistes porteurs des valeurs d'entraide, de respect et de refus des ségrégations. "On ne se demande jamais de quelle couleur ou de quelle religion on est ou pas", indique Ruddy, qui ajoute; "On aime notre ville, c'est là qu'on est né, parmi les autres.". Les organisateurs veulent rassembler les habitans, toutes générations confondues, pour graffer, en entier, le bloc d'immeubles sur le thÚme de la diversité. "AprÚs, tout le monde sera  dispersé mais personne n'oublira ce moment". En référence à l'émission de télévison, cette Zone interdite à la Vaudaise sera filmée pour garder une trace de l'événement. Le rendez-vous est donné les 7 et 8 octobre, de 10 à 18 heures pour la customisation des bâtiments avec 30 graffeurs, 500 bombes de peintures et les habitants. Il y aura aussi un battle de breakdance coordonné par Lilou de Street Off, un plateau de rap 100% Vaudais et de quoi se restaurer avec les associations. Qui pllus est, l'événement est gratuit.